1. |
Préambule
01:56
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Bienvenue dans l’arène
Où tous les coups sont permis
Dans nos élans fratricides
Choisissez bien votre parti
La division commence
Là où s’arrêtent les principes
A la chaise musicale
Gagnante est l’industrie
Mais si on fonctionne comme ça
Je préfère en rester là
Laisse la dernière
Elle est pour moi
Des poings levés ou des doigts déplacés
La beauté de nos gestes dépendra de notre égo
A se frotter les manches jusqu’à se les user
C’est tout sauf une romance de porter le même maillot
Mais si on fonctionne comme ça
Je préfère en rester là
Laisse la dernière
Elle est pour moi
Avec des amis comme vous
Je n’ai pas besoin d’ennemi
L’eau peut couler sous les ponts avant que je ne comprenne
Pourquoi ici, on appelle ça une famille
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2. |
La chute
04:20
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Effrayés par le chaos, la place vient au consentement
Quand la droite se dit belle et les Dieux rassurants
A exacerber les carences jusqu’à l’aboutissement
On sombre dans la transe aux pieds d’un dirigeant
Il y a tellement de choses à dire, tellement de choses à taire
Quand l’ennemi collectif relève de l’imaginaire
La chute est pour maintenant
Entre nous, au suivant
Le doute est facile face à d’abjects syllogismes
Oui le manichéisme se résume en un schisme
Bien contre mal, c’est toute une spirale
Qui t’emporte malgré toi devant le grand final
Mais dans la course vers le pire, peut-on mettre pied à terre ?
Le pavé, dernière raison du peuple en colère
La chute est pour maintenant
Entre nous, au suivant
Il faut renverser l’échiquier
De la démence, de l’insensé
Allumer dans l’obscurité
Une dernière flamme à embraser
Aucun empire n’est éternel
Et permettez une précision
A ceux qui chargent la raison
Jeter de l’huile sur le feu exaspère la situation
Il s’en faudra de peu pour rallumer les canons
Mais on ne va pas se mentir
L’heure est à la guerre
Quand celui qui tire les ficelles est un pro en affaire
La chute est pour maintenant
Entre nous, au suivant
Il faut renverser l’échiquier
De la démence, de l’insensé
Allumer dans l’obscurité
Une dernière flamme à embraser
Aucun empire n’est éternel
Aucun empire n’est éternel
Aucun homme n’est immortel
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3. |
Entre parenthèses
04:04
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A panser mes blessures
Perdu entre le marteau et l’enclume
J’ai souvent frôlé la coutume
Tutoyant l’infortune
Et trébuchant sur les bordures
J’ai cru succomber à l’usure
Mais pas encore résigné
A me mettre une balle dans la tête
Et accepter l’échec
Dis leur que c’est décidé
Je serai le dernier à me mettre entre parenthèses
Trop longtemps tenu en respect
Trop souvent enclin aux regrets
Il me reste mon rôle à jouer
Chaque fausse note sera assumée
Chaque accord sera apprécié
Car le miroir ne ment jamais
Quitte à faire amende honorable
Sortir la tête du sable
J’ai appris à hurler
Qu’aucune peur ne guidera mes pas
Depuis le jour où j’ai déchiré le contrat
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4. |
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Peu importe le coût
Peu importe les moyens
Je suis l’être du tout
En devenir du rien
Peu importe la réserve
Préservez ma superbe
Je suis mon propre Dieu
Et de mes restes je me délecte
Peu importe le remède j’en serai le cancer
Peu importe le projet si je suis l’adversaire
Je suis la personnification même de l’éphémère
Mesure-moi à moi
Je suis le début et la fin de l’histoire
La chasse peut commencer quand le bilan vire au noir
Alors que la bête se meurt, allons-y haut les cœurs
Je n’ai jamais eu peur de m’avancer à commettre l’ultime erreur
Il n’est jamais trop tard, tant que j’achète l’espoir
La fin du monde ne sera pas pour ce soir
Les yeux dans les yeux voici ma confession
Je fermerai les yeux car de toute façon
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5. |
Là où le bât blesse
03:06
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Alors comme ça, le poisson est noyé ?
Sans faire le tour de la question chacun commence à perdre pied
Après toi, j’essuierai tes défaites
Quand toi tu pars, moi je reste
L’effervescence chante avec moi
L’effervescence marche contre toi
Et sans cesse, tu trahis tes faiblesses
Au détour d’un regard qui se confesse
Quand sans complexe tu vas bien nous la mettre
Epargne moi tes politesses, quand tu frappes là où le bât blesse
Une morsure pour une caresse au politique je laisse la tromperie comme précepte
Car un tient vaut mieux que deux tu l’auras
Car l’un un sur dit-on, quand l’autre ne l’est pas
Mais pour toutes passions flattées, mieux vaudra s’éclipser
Et moisir à côté que de pourrir à y rester
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6. |
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Mes frères et mes sœurs, entendez les sirènes
Quelle cause pourrait les justifier ?
Voici venir l’heure des réponses incertaines
Entre mauvaise fois et vanité
Pour l’étendard ils vont tomber
Préservés de vos secrets
Quand viendra l’heure
De pleurer vos héros
Quand le crime paye, le sang coule à flot
Refrain éternel
Pour tout qui répond à l’appel
En joignant l’hymne au requiem
Prétextes et horreur, allumez les fournaises
Avec tant d’ardeur, tout va se disloquer
L’appétit exige une nouvelle parenthèse
Sur l’hôtel même de l’avidité
Entre ceux qui ne se connaissent pas
Contre ceux qui ne le veulent pas
Pour ceux qui ne se touchent pas
Pour ceux qui ne connaissent que ça
Pour l’étendard ils vont tomber
Préservés de vos secrets
Quand viendra l’heure
De pleurer vos héros
Car au diable l’éthique
Il n’y a pas de morale
Gloire à la politique
Quitte à fleurir le mal
Noyons-nous dans nos larmes
Tant qu’ils tiendront la lame
Sans le moindre état d’âme
Dans notre Etat d’armes
Ne pas la servir, c’est la trahir
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7. |
J.O.U.E.
00:51
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Joue ! Joue ! Ta gueule et joue !
Passe direct à la 8 on n’a pas le temps pour un discours
Mais joue ! Joue ! Joue ! Joue !
Ta gueule et joue !
De toute façon personne ne t’écoute
J.O.U.E.
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